samedi 16 février 2013

Avery, Charles


Autry, Gene


August, Lynn


August, Joseph "Mr. Google Eyes"


Asylum Street Spankers


Arnold, William "Billy Boy"


Arnold, Kokomo


Armstrong, James


Ardoin, Amédé


Ardoin, Alphonse "Bois Sec"


Archibald


Arceneaux, Fernest


Anderson, Pink


Anderson, Mildred


Anderson, Little Willie


Anderson, Kip


Anderson, Casey


Amouroux, Jean-Paul


Ammons, Albert


American Folk Blues Festival


Allman, Gregg


Allman, Duane


Allman Brothers Band


Allison, Mose


Allison, Luther


Allison, Bernard


Allen, Henry "Red"


Allen Brothers


Allen, Annisteen


Alexander, Texas


Alexander, Dave (Omar Sharriff)


Akers, Garfield


Agee, Ray


Adams, Woodrow

 
Woodrow Wilson Adams, 9 April 1917, Tchula, Mississippi, USA. Although he earned his living driving a tractor in rural Mississippi, Woodrow Adams made enough records to offer a fascinating insight into the music of a non-professional Delta blues musician. He learned both harmonica and guitar during childhood, but was 35 years old before he made his first record. He released three singles between 1952 and 1961. The first was an extremely rough, unpolished performance in the Mississippi-based Chicago blues style of the time, but by the time the third was released, there was an attempt to update his sound to a more commercial R&B. None of these records enjoyed any success and Adams was still working on a plantation when researcher David Evans recorded a session with his band in 1967, part of which was later issued on an album.







 

Adams, Johnny

Artist Biography by
Renowned around his Crescent City home base as "the Tan Canary" for his extraordinary set of soulfully soaring pipes, veteran R&B vocalist Johnny Adams tackled an exceptionally wide variety of material for Rounder in his later years; elegantly rendered tribute albums to legendary songwriters Doc Pomus and Percy Mayfield preceded forays into mellow, jazzier pastures. But then, Adams was never particularly into the parade-beat grooves that traditionally define the New Orleans R&B sound, preferring to deliver sophisticated soul ballads draped in strings.
Adams sang gospel professionally before crossing over to the secular world in 1959. Songwriter Dorothy LaBostrie -- the woman responsible for cleaning up the bawdy lyrics of Little Richard's "Tutti Frutti" enough for worldwide consumption -- convinced her neighbor, Adams, to sing her tasty ballad "I Won't Cry."

The track, produced by a teenaged Mac Rebennack, was released on Joe Ruffino's Ric logo, and Adams was on his way. He waxed some outstanding follow-ups for Ric, notably "A Losing Battle" (the Rebennack-penned gem proved Adams' first national R&B hit in 1962) and "Life Is a Struggle."
http://www.youtube.com/v/ci9YuE_YwJ4?version=3&autohide=1&feature=share&showinfo=1&autoplay=1&autohide=1&attribution_tag=ziDRF5xtBty-ASB7YBbHtA

     
After a prolonged dry spell, Adams resurfaced in 1968 with an impassioned R&B revival of Jimmy Heap's country standard "Release Me" for Shelby Singleton's SSS imprint that blossomed into a national hit.

Even more arresting was Adams' magnificent 1969 country-soul classic "Reconsider Me," his lone leap into the R&B Top Ten; in it, he swoops effortlessly up to a death-defying falsetto range to drive his anguished message home with fervor.
               
Despite several worthy SSS follow-ups ("I Can't Be All Bad" was another sizable seller), Adams never traversed those lofty commercial heights again (particularly disappointing was a short stay at Atlantic). But he found a new extended recording life at Rounder; his 1984 set, From the Heart, proved to the world that this Tan Canary could still chirp like a champ. With producer Scott Billington, he recorded some nine albums for the label prior to his cancer-related death on September 14, 1998.

Adams, Arthur

 
 
En tant que chef-d'orchestre attitré du club blues de B.B. King à Los Angeles, Arthur Adams a produit une très grande quantité de blues torrides pour les touristes aisés qui se sont promenés le long des trottoirs clinquant des studios Universal. Mais la grande majorité de sa clientèle de passage ne peuvent imaginer la profondeur et la diversité de la carrière du guitariste.
Ce natif de Tennessee a commencé à jouer de la guitare dans le milieu des années cinquante, s'inspirant de l'homme dont le nom orne le club qui l'emploiera plus tard (Howard Carroll, le guitariste du groupe gospel Dixie Hummingbirds fut aussi une de ses premières influences). Il a étudié la musique à l'Université du Tennessee, participant brièvement au groupe de jazz et de blues de l'école.
Il participe à la tournée du chanteur Gene Allison, durant laquelle il échoua à Dallas, où il impressionna les locaux avec son jeu. Il partagera la scène des clubs avec Lightnin' Hopkins, Chuck Berry ou encore Elmore James. Il déménagea à Los Angeles en 1964, et commença des sessions de travail pour Quincy Jones, et enregistra plusieurs singles pour le label Kent des frères Bihari et le label Chisa de Hugh Masekela, distribué par Motown. Les enregistrements Rhythm and Blues de la fin des années soixante pour ce dernier étaient co-produit par Stewart Levine et la plupart des membres du groupe The Crusaders y ont collaboré.
Le premier LP de Adams en 1970 pour Blue Thumb, It's Private Tonight, a été co-réalisé par Bonnie Raitt et Tommy Lipuma. Adams sortit d'autres LPs solo à la fin des années 70 mais se retira du devant de la scène dans les années 80, n'enregistrant que des sessions de guitare au black pour différents groupes et tenant la basse derrière Nina Simone pour une tournée européenne. En 1992, il compose deux titres pour l'album de B.B. King There Is Always One More Time et l'année 1999 voit la sortie d'un album solo de Arthur Adams au bout de vingt ans avec Back on Track. B.B. King y est présent à la guitare comme invité. Il poursuit sur son élan en 2004 avec la sortie de Soul of the Blues.

Quelques extraits du premier album et du dernier album d'Arthur Adams:

It's Private Tonight (1972)


Arthur Adams - I've got to help my people http://youtu.be/GnulRyD-E9g
 
Arthur Adams - Baby Love http://youtu.be/INUzJSpD8fc


Feet Back In The Door (2012)


Arthur Adams – Feet Back in the Door

Ace, Johnny

 
La mort absurde du jeune guitariste Johnny Ace alors qu'il se livrait à une partie de roulette russe dans les coulisses de l'Auditorium de la Ville de Houston le soir de noël de 1954, a tendance à éclipser sa relativement brève mais illustre carrière chez les studios Duke Records. Ce qui est dommage, pour la douce, et plaintive voix des ballades de Ace, qui devraient être estimées pour leur propre mérite, et non à cause des retombées scandaleuses qui résultent de sa disparition tragique.
John Marshall Alexander était un membre de bonne réputation des Beale Streeters, une bande décousue des sangs neufs de Memphis qui ont compté parmi eux B.B. King, Bobby Bland et Earl Forest. Il signe avec le DJ local Mattis et débute chez Duke Records en 1952. Le rebaptisé Ace atteint la première place des charts R&B dès sa toute première ballade doucereuse, "My Song."


Depuis lors, Ace n'a connu que des succès, accumulant hit après hit chez Duke avec le même style, doux et urbain. "Cross My Heart," "The Clock," "Saving My Love for You," "Please Forgive Me," et "Never Let Me Go" ont tous atteint les plus hautes places des charts. Et puis, par un seul coup de feu fatal, tout ce talent a été perdu pour toujours (un disque d'hommage larmoyant n'a pas tardé avec la participation de Frankie Ervin, Johnny Fuller, Varetta Dillard et les Five Wings).
 
 

Ace a remporté son plus grand succès de manière posthume. L'obsédant "Pledging My Love" (enregistré avec la participation de Johnny Otis & His Orchestra) est resté dans les charts R&B pendant 10 semaines au début de l'année 1955.
 
 
Un autre hit, "Anymore," a épuisé les stocks de disques originaux de Ace. Le studio a alors essayé de reproduire le succès du défut pianiste en recrutant le jeune frère de Johnny (St. Clair Alexander) afin d'enregistrer sous le pseudo de Buddy Ace. Comme cela n'a pas marché, le patron de Duke, Don Robey, engagea le chanteur Jimmy Lee Land, le rebaptisa Buddy Ace, et enregistra avec lui jusqu'à la fin des années 60.

 

Abu Talib (Freddy Robinson)

 
Les fans de Blues le connaissent comme celui qui a accompagné en studio le génie de l'harmonica Little Walter lors de ses dernières années à Chess. Les amateurs de Jazz l'ont découvert à travers les albums qu'il a enregistré pour World Pacific. Freddy Robinson a été un guitariste polyvalent à travers les décennies.
 
Né à Memphis, Tennessee, il grandit en Arkansas et déménage à Chicago, Illinois, en 1956. Inspiré par le guitariste Joe Willie Wilkins, il enregistre pour la première fois cette même année, accompagnant l'harmoniciste Birmingham Jones.
 
 
En 1958, il commence à tourner avec Little Walter, et assure la basse et la guitare pour lui à Chess entre 1959 et 1960. Après avoir vu un groupe de Jazz sur scène, il va étudier à la Chicago School of Music. Il commence également à travailler avec Howlin' Wolf, enregistrant avec lui les grands classiques du Blues que sont Spoonful, Back Door Man et Wang Dang Doodle.

Sa propre carrière en studio commence en 1962 avec un instrumental très bien marié à une teinte de Jazz, "The Buzzard"/"The Hawk," pour la filiale temporaire de King, Queen.

 


Il essaye le chant en 1966, et enregistre "Go-Go Girl" pour Checker (avec Barbara Acklin et Mamie Galore le  soutenant comme choristes).



En 1968, il enregistre avec le pianiste Monk Higgins et les Blossoms (le groupe de chanteuses de Darlene Love) à Los Angeles pour Cobblestone. La même année, il rejoint les musiciens de Ray Charles à Los Angeles, et y enregistre Black Fox qui se place dans les charts.

Au début des années 70, il collabore avec John Mayall sur l'album Jazz Blues Fusion et enregistre plusieurs albums avec le trompettiste Blue Mitchell, et deux disques à son nom, At The Drive In et Off The Cuff.
 
At the Drive-In et Bluesology sont des efforts pour retourner au Blues des premiers temps du guitariste à Chicago. Robinson enregistra ensuite pour le ICA logo de Al Bell, et fit un retour un studio avec l'album solo The Real Thing At Last.


The Coming Atlantis (1970)

 
At The Drive In (1972)

Off The Cuff (1974)
 

Abshire, Nathan

 
Nathan Abshire contribua à apporter le Blues et le Honky Tonk dans la musique Cajun et repopularisa l'accordéon avec ses enregistrements durant les années 50 et 60, et pourtant ne réussit jamais à vivre de sa musique.

Né à Gueyden, en Louisiane, le 23 juin 1913, Abshire commença à jouer de manière professionelle dans les années 20, et enregistra pour la première fois dans les années 30 avec Happy Fats & His Rayne-Bo Ramblers.



Abshire alla travailler à Basile, en Louisiane, dans la décharge publique de la ville à cette époque, et occupa cet emploi une grande partie de sa vie. C'est en 1936 que sa chance se mit à tourner, lorsque les Rayne-Bo Ramblers commencèrent à l'accompagner sur des enregistrements pour Bluebird.
Après avoir servi dans la seconde Guerre Mondiale, Abshire enregistre "Pine Grove Blues", son single le plus connu qui deviendra plus tard sa signature, pour D.T. Records.
 
Il enregistra pour Khoury/Lyric, Swallow, et Kajun pendant les années 50 et 60, joua dans le même temps dans des dancings locaux et participa à des sessions d'enregistrements avec les Balfa Brothers.
 
Un regain d'intérêt pour la musique folk et Cajun durant les années 70 donna à Abshire la chance de jouer dans plusieurs festivals et universités et de figurer sans le documentaire de PBS-TV sur le Cajun, Good Times Are Killing Me en 1975. Ce documentaire est un excellent témoignage sur la culture et le peuple Cajun dans lequel on peut revivre l'ambiance des dancings, du mardi gras traditionnel (les costumes, les courses de chevaux, la préparation du crawfish, ...). On en apprend également davantage sur Nathan Abshire, ses débuts à l'accordéon qui lui valurent des coups de ceinture de la part de son oncle, son travail à la décharge, le témoignage de sa femme sur l'alcoolisme de son mari, sur l'adoption de leur fils, alors âgé de 19 ans et reclus en prison. Des scènes touchantes, qui se terminent au bar dans lequel Abshire épanche son blues, entre alcool et larmes.
Le titre de ce documentaire se révéla providentiel, puisque Abshire a effectivement combattu son alcoolisme à la fin de sa vie. Plusieurs sessions d'enregistrements pour Folkways et La Louisienne suivirent à la fin des années 70, mais il mouru le 13 mai 1981.

Abrahams, Mick

 
Mick Abrahams fait parti de ces musiciens oubliés de l'histoire du rock. Surtout connu pour sa participation au premier album de Jethro Tull, This Was, dans lequel ses riffs de blues lui ont valu d'être comparé à Eric Clapton, il quitte le groupe, et à partir de ce moment ne réussira plus  à retrouver un succès durable avec ses albums, ou à atteindre la renommée mondiale des musiciens de Jethro Tull. A la tête de plusieurs moutures de son propre groupe le plus connu, Blodwyn Pig, il persévère durant ces vingt-cinq dernières années, et obtient une renommée culte, particulièrement en Angleterre.
 
Abrahams a intégré son premier groupe, les Crusaders, en 1964, accompagnant le chanteur Neil Christian.

Alexis Korner, l'homme qui, avec Cyril Davies, apporta le Blues en Angleterre, était le héros et la principale influence de Mick Abrahams. Il faisait parti de cette légion de jeunes guitaristes, avec Brian Jones et Keith Richards, qui se sont nourris de la musique avant-gardiste de Korner dans Blues Incorporated.

En 1965, Abrahams et Waller rejoignirent le Toggery Five, un septet qui comptait parmi ses membres le batteur Clive Bunker. Mais ils ne réussirent pas à faire grande impression.

A l'été 1967, alors qu'il jouait avec son groupe suivant, McGregory's Engine with Bunker, Mick Abrahams rencontra Ian Anderson et le bassiste Glenn Cornick, qui jouaient tous les deux dans le groupe John Evans' Smash. Après avoir partagé des notes sur leur enthousiasme commun pour le Blues, ils décident de former Jethro Tull. Abraham resta avec le groupe jusqu'en novembre 1968, une période durant laquelle sa guitare était proéminente dans le son du groupe, le révélant comme un des meilleurs guitaristes de cette légion de bluesmen en Angleterre. Les témoignages de son talent, de sa passion et de sa force de persuasion sont présents sur leur second single, "A Song for Jeffrey," et sur l'album This Was.



Cependant, très vite la voix et la flûte d'Anderson vinrent le concurrencer pour la prédominance, une bataille que remportera Anderson lors de l'automne 1968; en novembre, Abrahams était parti.

A l'aube de 1969, Abrahams forme son propre groupe, Blodwyn Pig, avec Jack Lancaster au saxophone, l'ex McGregory's Engine Andy Pyle à la basse, et Ron Berg à la batterie.
Un véritable groupe de Blues, qui, même s'il arrivait sur la scène londonienne alors que celle-ci était remplie de joueurs de blues blancs, devint rapidement le groupe favori des critiques grâce à ses performances scéniques et son premier album, Ahead Rings Out. Considéré comme un classique de blues progressif, l'album ne rencontra qu'une petite audience aux États-Unis, alors qu'il était dans le Top 10 des albums en Angleterre.
 


Le deuxième disque du groupe, Getting to This, enregistré un an plus tard, fut également reçu avec enthousiasme, et figura aussi au Top 10 anglais.
 


Le groupe fut divisé par des conflits internes, alors que Lancaster et les autres membres du groupe exprimèrent le désir de prendre une direction musicale différente, et la volonté d'un saxophone plus  plus proéminent pour Lancaster. Abrahams quitta le groupe en 1970, et fut remplacé par l'ex guitariste de Yes, Peter Banks, et par le guitariste/chanteur Larry Wallis. Le groupe continua d'exister mené par Lancaster, bien qu'il fut finalement renommé Lancaster's Bomber. D'abord, Abrahams forma le groupe Wommet; mais qui ne fit pas long feu, et réorganisa malgré tout sa carrière autour du Mick Abraham's Band, avec Walt Monaghan à la basse, Bob Sargeant à la guitare, aux claviers et au chant, et Ritchie Dharma à la batterie. Il sortirent deux albums chez Chrysalis, Mick Abraham's et At Last, avec son ancien musicien de Blodwyn Pig, Lancaster, élargissant ainsi la formation à un quintet. Ces albums ne se vendirent pas bien non plus, bien qu'Abrahams ne fit jamais de concerts à perte.



Mick Abrahams reforma Blodwyn Pig en 1974, avec son ancien acolyte de Jethro Tull, Bunker, Pyle et Lancaster, mais le groupe ne dura que le temps de quelques concerts avant de se séparer. Entre temps, Abrahams abandonna quasiment la musique, mais pas avant d'avoir enregistré ce qui resta son meilleur album solo vendu, un disque instructif qui avait pour titre "Learning to Play Guitar With Mick Abraham's". Il continua de donner des concerts occasionnellement, mais ne vécu plus de sa musique, travaillant comme chauffeur, maître-nageur, ou consultant financier. Il sembla satisfait de donner des concerts au pied-levé au pub du coin, ou pour des causes qui lui tenait à cœur, dans sa ville natale de Dunstable.
Enfin, en 1988, il reforma malgré tout Blodwyn Pig avec Andy Pyle de retour dans la formation à la basse, l'ex-membre de Bonzo Dog Band Dick Heckstall-Smith et Bernie Hetherington au saxophone, Bruce Boardman aux claviers, et Clive Bunker à la batterie. La reformation fut un succès, et ils enregistrèrent un album qui reçu bon accueil, All Said and Done. 
 


La formation de 1993, incluant le nouveau claviers Dave Lennox, Mike Summerland à la basse, et Graham Walker à la batterie, enregistra l'album Lies, l'enregistrement de Blodwyn Pig le plus accompli.
 


Le groupe sortit plus tard un enregistrement live de leur tournée de 1993 (durant laquelle Abrahams et Ian Anderson furent réunit pour un soir), All Tore Down. Mick Abrahams continue de jouer et d'enregistrer régulièrement, avec un public de fidèles en Angleterre et aux Etats-Unis avec Blodwyn Pig. Au mileu des années 90, le groupe était composé d'un quartet avec Abrahams, Walker, Lennox et Summerland, ainsi que la chanteuse Jackie Challenor  et le joueur de sax Nick Payne, accompagnant le groupe en studio.
 
 
 
DVD Black Night Is Falling